Chassé Croisé - Échanges artistiques le long de la nationale 10
2023 – 2024
Conçu en partenariat avec le centre d’art – Artothèque de Châtellerault, l’entreprise Master Toiles (Barbezieux), la Villa Bloch (Poitiers), Föhn, plateforme curatoriale et critique (Bordeaux) ce dispositif vise à accentuer la visibilité des artistes sous la forme d’expositions croisées et de temps de rencontre avec le public sur l’axe de la Nationale 10.
Prenant cet axe historique de « la route des vacances » comme référence, ces différentes structures d’art contemporain s’associent pour échanger des expositions et des évènements et ainsi, tracer un axe régional pour le soutien à la création. La création émergente est privilégiée dans ce projet sans être exclusive.
Le projet est soutenu par le contrat de filière arts plastiques, DRAC, région Nouvelle-Aquitaine et ASTRE – réseau des arts plastiques et visuels et a été distingué lors de l’appel à projets Coopération, création et territoires 2023. Il se déroule annuellement et a vocation à s'installer dans la durée.
Les expositions accompagnées par CHABRAM² sont présentées à L’ENCOLLAGE – espace d’exposition créé au sein de l’entreprise Master Toiles - 2 rue de la croix du rat, 16300 Barbezieux.
Elles bénéficient pour l’année 2024 du soutien du Conseil départemental de Charente
22 septembre – 20 octobre 2023
Let’s Paint - Eva Gregorieff
Dans cette exposition, l’artiste peintre, lauréate de la seconde Bourse Master Toiles, dévoile plusieurs séries de peintures issues d’une production de ces trois dernières années. Elle puise ses sujets dans son quotidien pour les assembler dans des compositions proches du cliché photographique. Les récurrents clins d'œil à la peinture classique se mêlent aux divers genres figuratifs qu’elle emploie ; des postures de ces personnages émanent de la malice ; des objets contemporains et plastiques constituent ces natures mortes ; les paysages doux, aux textures soignées laissent rêveur.
Let’s Paint, résonne comme une injonction à peindre, en jouant sans contrainte avec le réel et l’imaginaire.
19 janvier – 23 février 2024
In silva – Florence Louise Petetin
Si à l’origine de sa démarche, l’artiste – lauréate du Prix Master Toiles 2023 - questionnait l'affect lié à son rapport aux autres, à la famille, aux amis, son travail aujourd’hui évolue. L’exposition IN SILVA, qui signifie “dans la forêt”, est intrinsèquement liée à son expérience personnelle, elle s’engage par une conversation avec le paysage. D’immenses peintures de forêts foisonnantes nourries notamment par les voyages en Inde de l’artiste, semblent ouvrir la salle d’exposition en d’autant de portes et de fenêtres sur l’extérieur. Elles nous conduisent dans des espaces qui pourraient être les derniers refuges du sauvage... Jungle instable, mystérieuse ou en paix, elle reflète peut-être des états intérieurs de l’artiste. Ce paysage « extérieur » est devenu mon paysage intérieur, avec toute sa puissance nourricière, son énergie, sa force. En faisant évoluer son sujet de travail et de représentation Florence Louise Petetin continue à faire dialoguer les relations entre le dehors, le dedans et l’intime.
23 mars – 26 avril 2024
QUI VIVE – OXYCORNE – Pierre Richard
Pierre Richard, artiste émergeant, diplômé des Beaux-Arts de Poitiers en 2022 met en place un travail sculptural l’hybridation de techniques, de savoirs faire et de formes. Carcasses de machine, squelettes d’insectes, les formes et les proportions délibérément démesurées s’activent par des sons, des images ou des mécanismes telle une distillation.
Il est lauréat du Prix Marguerite Moreau 2023
QUI VIVE - OXYCORNE C’est d’abord un mot inventé à la croisée d’un processus d’oxydation et d’une forme, ou peut-être d’un insecte étrange, d’un nom scientifique d’une plante, d’une molécule, d’une formule chimique. Un néologisme entre l’effet du temps et de l’environnement sur les métaux, l’excroissance osseuse de certains animaux et enfin la description d’une forme.
Le terme prend vie dans l’exposition par l’installation de sculptures comme un alambic dont le col de cygne est parfois appelé cornue ou encore des sculptures-instruments sonores - amplifiées ou non - semblables elles aux sons des cornes de brumes.
Les installations de Pierre Richard convoquent des instincts primaires, elles résonnent comme un appel naturel au regroupement humain, une façon poétique de repenser les liens.”