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Notre actualité 

Du 5 mai au 29 juin 2025 - LA FOIRE AUX SERPENTES 

Résidence collaborative de Lou-Andréa Lassalle-Villaroya dans le cadre du projet CE QUE FRANCINE POITEVIN A SEMÉ - échanges artistiques dans la Vienne et en Charente 

À contre-courant du progrès, Francine Poitevin, institutrice née en 1869, s’est passionnée pour les « vieilleries », ces objets domestiques et quotidiens devenus désuets. Elle a constitué un fonds d’ethnographie rurale, résolument artistique, à défaut d’être rigoureusement scientifique, aujourd’hui conservé au musée Sainte-Croix de Poitiers.

Coiffes, tabatières, boîte à sel, céramiques, bourgnes, lampes... constituent un corpus éclectique d’art populaire, des artefacts pauvres et ordinaires. Souvent sans provenance, avec des appellations erronées, ou des fonctions oubliées, ces items n’en restent pas moins les témoins d’une époque et d’une société. L’exposition souhaite opérer des croisements entre la démarche de Francine Poitevin et des pratiques artistiques contemporaines qui se construisent à partir d’objets ruraux anciens, de formes pauvres et vernaculaires. C’est une exploration du populaire à travers les âges en suivant le fil de la ruralité, de ses héritages à ses réminiscences contemporaines. 

Sur trois lieux, le musée Sainte-Croix de Poitiers, le Centre d’art, l’école d’art et l’artothèque de Grand Châtellerault, et L’ÉCOLE - centre d’art contemporain CHABRAM² à Touzac-Bellevigne (16), et avec l’accompagnement curatorial de Föhn, l’exposition réunit une douzaine d’artistes qui, à leur manière, réalisent une forme d’ethnographie et s’intéressent à ce que Philippe Dagen nomme le « tribal occidental », c’est-à-dire le primitif des sociétés modernes. Des arts pauvres et populaires, investis par des pratiques contemporaines, inclusives, généreuses, hybrides et critiques, comme autant de résistances à l’appropriation du folklore local par les idéologies identitaires.

 

  • Vendredi 13 juin - 20h30 - cinéma le Club de Barbezieux

Soirée "ciné-patrimoine" en partenariat avec Reignac Patrimoine

Projection du film La frairie de Francis Chauvaud 

Mansle, en Charente, un mois d’août. Un événement se prépare. Une équipe de cinéma arrive dans le village. On installe les lampes sur le pont.  Le conseil municipal est submergé. On place les forains dans la prairie. Courses aux canards, courses aux chevaux, courses de vélos… L’événement c’est la Frairie, la fête annuelle. 

Aux moments les plus inattendus l’historien local vient nous conter l’histoire du village qu’on ne connaîtra jamais…La fin de la fête va séparer la famille et les amis, les vieux restent au village.

Avec émotion, nous observons cette frairie comme un monde qui disparaît. Ce film héritier de Sempé et Jacques Tati, ouvre la voie d’un nouveau type de cinéma « à mi-chemin entre le reportage, et le film de fiction dont il emprunte la construction » (« Revue Image et Son » Ch. Bosséno). 

« La frairie » a reçu le prix du public au festival du film de Chamrousse en 1978.

 Sortie en salle en 1978 La frairie a bénéficié à l’époque d’un accueil critique très élogieux. Absent depuis des écrans, ce film a été retrouvé par TRAFIC image qui en collaboration avec la Cinémathèque de Nouvelle Aquitaine lui donne aujourd’hui une seconde vie.

  • Samedi 14 juin - 18h – salle des loisirs de Touzac

Conversation entre Lou-Andréa Lassalle Villaroya et l'autrice Judith Rapet 

Rencontre précédée à L'ÉCOLE d’une visite de l’exposition La foire aux serpentes en présence de l’artiste 

entrée libre et gratuite 

  • Samedi 28 et dimanche 29 juin 

Folklo-boum - performance collective pour la sortie de résidence de Lou-Andréa Lassalle-Villaroya 

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